Plan de site

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Mac Arteum

@Villa Victoria
@Villa Victoria

Hôtel Villa Rivoli

2019

Comme en 2015 et en 2016, l’hôtel Rivoli accueille OVNi. Avec Intérieur jour ou presque, les vidéos présentées sont autant de clins d’œil au vocabulaire du tournage, à l’imaginaire du cinéma, de ses décors, au travail de la lumière entre nature et artifice. Le Centre d’arts plastiques Fernand Léger (Port de Bouc), Mac Arteum (Château Rouge le Neuf) et le CRAC Occitanie (Sète) vous y accueillent.

@ Gaetan Trovato, Avant que j'oublie, 2016
@ Gaetan Trovato, Avant que j'oublie, 2016

Gaëtan Trovato

Avant que j’oublie

Vidéo, 5' 55 min, 2016

Behna Films a été l’un des acteurs de la scène égyptienne du film entre les années 1930-1950. Pourtant, la société fait faillite dans les années 60 après sa nationalisation sous Nasser. Après de nombreux procès, les héritiers de la société obtiennent gain de cause et restaurent le siège de Behna Films pour en faire un lieu dédié aux cinéastes indépendants d’Alexandrie. Le film est une déambulation dans cet espace dans lequel des figures extraites des films produits viennent se mouvoir telles des âmes errantes.

@Daniel Clauzier, Le Déluge, 2019
@Daniel Clauzier, Le Déluge, 2019

Daniel Clauzier

Le Déluge

Vidéo, 29' min, 2019

Daniel Clauzier est historien de la photographie et artiste-photographe. Son travail questionne le réel en photographie, la place de la photographie dans les musées et finalement l’avenir du médium photographique devenu un objet de consommation de masse. Filmé en 2010, la vidéo Le Déluge montre une nature morte à la composition classique, inspirée des compositions de peintures hollandaises de la série photographique « Golden Age ». Une « nature morte filmique », genre pictural à priori hors temps et fixe, est ici inscrit dans une durée via un drame à l’aboutissement annoncé. Progressivement envahie par la montée des eaux qui font réagir chacun de ses composantes, au faux désordre de la vanité succède un nouvel ordre chaotique ordonné par le hasard. Réponse de l’artiste aux films catastrophes (et à la vidéo The Deluge de Bill Viola), l’image ralentie est propice à la contemplation, les objets divers deviennent autant de personnages.  

@Gaëtan Trovato, Les Doléans, 2019
@Gaëtan Trovato, Les Doléans, 2019

Gaëtan Trovato

Les Doléants

Vidéo, 6' min, 2019

Comment saisir un état, une photographie sociale et subjective d’un lieu ? Comment saisir la conscience collective ? Il s’agit ici de convoquer par le son et les images une forme de récit expérimental où tout semble s’être subitement arrêté, où la lutte ne semble plus tenir qu’à un fil. Par un vide et la manipulation des images, une sensation de flottement émerge, comme notre incapacité à rester les deux pieds ancrés dans la terre. Un vaste marché couvert devient la représentation d’un monde à part entière. Dans notre conscience et dans une forme de fatalité de notre condition, nous errons dans nos villes et nos rues sans toujours savoir nous en saisir.

@Valérie du Chéné et Régis Pinault, Un ciel couleur laser rose fuchsia, 2019
@Valérie du Chéné et Régis Pinault, Un ciel couleur laser rose fuchsia, 2019

Valérie du Chéné et Régis Pinault

Un ciel couleur laser rose fuchsia

Vidéo, 28' min, 2019

C’est l’histoire d’un millefeuille, une ville frontalière avec l’Espagne dont l’écartement des rails est différents, Cerbère. De haut en bas, le fantôme est l’Hôtel Belvédère du rayon vert à l’époque des transbordeuses d’oranges. Une mélodie à trois notes sort mystérieusement de la rambarde métallique surplombant la mer, le chant des sirènes. La mémoire collective peut parfois se transformer en mythologie. Les scènettes enchâssées les unes dans les autres, telles des poupées russes suscitent un suspens de pierres. Il est intéressant de voir comment on se débrouille pour traverser cette forêt Amazonienne. Et patati et patata.