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Les amis d'OVNi

© Marie-Claire Messouma Manlanbien, 2014.
© Marie-Claire Messouma Manlanbien, 2014.

Les amis d’OVNi

2021

Quelques collectionneurs nous promettent le meilleur de leur collection pour cette première édition des Rencontres OVNi…

@Feiko Beckers, Why I don't own a sofa, 2016
@Feiko Beckers, Why I don't own a sofa, 2016

Feiko Beckers

Why I don’t own a sofa

Vidéo HD, 6' 53 min, 2016

Fassiaty Video Fund

La vidéo Why I don’t own a sofa se compose de trois segments dans lesquels Beckers explique son aversion pour les canapés. Il soutient par exemple que les canapés sont des meubles déroutants, alors qu’il aime les meubles dont le but est direct et clair. Et dans un autre segment, il explique qu’il pense que les canapés sont tout simplement trop confortables. Après chaque segment, Beckers s’assoit à la place sur une chaise. Malheureusement pour lui, les chaises sont plutôt inconfortables et il a visiblement du mal à s’asseoir dessus.

 

«… un canapé a un aller-retour facile, mais un voyage de retour difficile. Tout le monde sait qu’il est facile de s’asseoir sur un canapé, mais des heures plus tard, il est parfois difficile de se relever. Et je n’aime pas cet ordre. Parce que ce sont ces types de difficultés que je préfère traiter en premier. Et c’est pourquoi je n’ai pas de canapé. »

@Christian Marclay, Telephones, 1995
@Christian Marclay, Telephones, 1995

Christian Marclay

Telephones

Vidéo, extraits de films, 7' 17 min, 1995

Collection Yvon Lambert

Réalisé à partir d’extraits de films tirés de scènes de discussions téléphoniques, le court-métrage reconstitue en 7 minutes, à partir d’une multitude de petits morceaux disparates mais complètements semblables, une grande discussion absurde compilant une foule de clichés cinématographiques et nous questionne encore une fois sur notre rapport à la culture de masse. À chaque seconde on retrouve le musicien derrière le film. Chaque sonnerie, chaque son, chaque parole ou silence prend place dans une pièce autant musicale que visuelle.

@Ken Kobland, Where was I now ?, 2015
@Ken Kobland, Where was I now ?, 2015

Ken Kobland

Where was I now ?

Vidéo, couleur, son, 20' min, USA, 2015

ARGOS center for audiovisual arts

Une chambre à Brooklyn, New York, peut-être la chambre de l’artiste lui-même? L’espace nous rappelle un peu les célèbres peintures d’intérieur de Hoppers. Lorsque l’horloge est sur le point de sonner minuit, des images commencent à apparaître sur les murs de l’appartement. Marlene Dietrich en couverture de Life Magazine, Superman, Nikita Kruschev, Laurel et Hardy. Sommes-nous témoins de l’imagination assoupie d’une ce qui semble être une enfance perdue depuis longtemps? Les conifères rock’n’roll forment la bande-son vibrante de ce voyage magnifiquement animé. Enfin, le protagoniste s’endort. La musique devient jazzy tandis que la pièce se transforme davantage: une cascade apparaît à la fenêtre, une scène peinte de Hopper dans le coin, Jacques Tati erre dans la pièce, Gordon Matta-Clark semble couper les murs et Francis Bacon habite l’espace. , le plafond de la chapelle Sixtène glisse par… Where was I now ? forme une ode à la fois vive et presque transe aux œuvres, aux artistes et aux choses merveilleuses qui ont inspiré l’artiste. Une incantation.

Raphaël Botiveau

London Calling

Documentaire, 16' min, 2017

Collection Quemin

Le film met en scène un groupe d’acteurs amateurs, anciens habitants de la Jungle de Calais, qui incarnent Jean-Paul Belmondo et ses acolytes du film Week-end à Zuydcoote. Réalisé par Henri Verneuil en 1964, ce film décrit les errances d’un groupe de soldats français cherchant à s’embarquer pour l’Angleterre, en plein cœur de la Poche de Dunkerque au printemps 1940.

© Laurent Pernot, Le Quid, 2007
© Laurent Pernot, Le Quid, 2007

Laurent Pernot

Le Quid

Film d’animation, 7’ 40 min, 2007

IMAGES PASSAGES

Entre beauté énigmatique et présence inquiétante, entre Peter Pan et le Petit Prince de St Exupery, le visiteur suit la progression d’un petit personnage dont la lumière coule de ses yeux, comme des larmes. En référence à une théorie répandue dans l’Antiquité selon laquelle la vision consistait en un rayon de lumière émis par l’œil (le quid), cette œuvre donne à découvrir un monde désertique, parfois proche du paysage lunaire.

Marie-Claire Messouma Manlanbien Assez de lamentos, 2014
Marie-Claire Messouma Manlanbien Assez de lamentos, 2014

Marie-Claire Messouma Manlanbien

Assez de lamentos

Installation multi-vidéos, de 2014 à 2019

ENTRE I DEUX

 Avec le soutien de la Caisse d’Épargne Côte d’Azur, ENTRE I DEUX investit la chambre 

« Le Griffon » imaginée par l’artiste Aïcha Hamu à l’hôtel Windsor et y présente le

travail vidéo de Marie-Claire Messouma Manlanbien.

 

La pluralité des médiums sollicités allant de la vêture, à la sculpture, à la performance, imbrique des pratiques traditionnelles, artisanales, populaires et quotidiennes. Cette mise en mouvement émancipée allie une dimension sensible de l’art aux valeurs du fait-main. Elle convoque l’univers du conte, des mythologies, engage des manières d’être au monde, féministes et politisées. Des récits et des cartographies qui co-construisent le monde dans lequel nous voulons vivre aujourd’hui et ouvre les possibles de demain.

 

ENTRE I DEUX se définit comme un programme d’expositions et d’événements mené entre deux commissaires : Rébecca Francois ; Lélia Decourt. Le projet s’attache à des espaces non dévolus à la présentation d’œuvres d’art afin de susciter l’inattendu, la curiosité, l’échange et le partage.

 

A propos de l’artiste

 

Née en 1990, Marie-Claire Messouma Manlanbien vit à Paris depuis son départ de Côte d’Ivoire en 2004 pendant la guerre civile. Son œuvre, très remarquée, est récemment entrée dans les collections du FMAC (Fonds municipal d’art contemporain de la Ville de Paris) et de l’IAC (Institut d’Art Contemporain), et a été exposée au MAC VAL, au Musée du quai Branly, au FRAC île-de-France et à l’Orangerie.

 

 

 

 

© Juliette Andrea Elie, We appeared as a cloud, 2016
© Juliette Andrea Elie, We appeared as a cloud, 2016

Juliette-Andrea Elie

We appeared as a cloud

Vidéo, 30’ min, 2016

ALTA VOLTA

Dérive entre paysages, routes, et fragments de poèmes chuchotés. Une douce hypnose pour s’immerger totalement dans la matière paysage le minéral, l’eau, le vent. 

Poémes par voix chuchotée tels des mantras accentuant le sentiment d’évasion, d’introspection, voire de repli rendu possible dans l’immersion d’une chambre d’hôtel. (le titre premier fut Chambre avec vues !)

 

© Maksaens Denis, Mes rêves, 2021
© Maksaens Denis, Mes rêves, 2021

Maksaens Denis

Mes rêves

Installation vidéo multi sources, 2021

Laboratorio Arts contemporains

Le rêve, pour Freud, à la fonction d’évacuer les peurs, les angoisses, les frustrations. C’est aussi le lieu-temps où l’inconscient et les pulsions refoulées se libèrent. Dans le vodou en Haïti, les rêves sont principalement des messages des esprits. On parle alors de rêves-loas.

 

Dans une installation multi-pistes de 6 sources video différentes, Maksaens Denis joue sur les différentes interprétations de ses propres rêves-peurs, rêves-frustrations, rêves-angoisses, rêves-fantasmes, rêves-loas.

 

Le projet est soutenu par Laboratorio Arts contemporains et a reçu l’appui de Fokal.

 

 

 

© Collectif PALAM, A la lunette de nos souvenirs, 2021
© Collectif PALAM, A la lunette de nos souvenirs, 2021

Collectif PALAM

A la lunette de nos souvenirs

performance, durée variable

La proposition vidéographique pour le festival OVNI 2021 est un film expérimental de Evan Bourgeau, Tristan Blumel et Tom Barbagli. Le trio du collectif Palam nous invite à la lunette de nos souvenirs ». Il s’agit d’une successions de situations réelles,  panées de poésie. Ils interrogent le langage du fond batiale et le remonte jusqu’aux oeufs écalés de nos poissons intimes. Evan Bourgeau, Tom Barbagli et Tristan Blumel sont artistes plasticiens, poètes, vivent et travaillent à Nice. Par les mots, le dessin, la sculpture ou la vidéo, ils explorent la nature-dans sa vaste beauté-d’un œil monté en microscope électronique.