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Museum d'Histoire Naturelle

© Bertrand Gadenne - Maquette museum d'histoire naturelle, 2021
© Bertrand Gadenne - Maquette museum d'histoire naturelle, 2021

Museum d'Histoire Naturelle

2021

60bis, bd Risso, 06000 Nice

La nuit de l’étrange – Programmation du Museum d’histoire naturelle et OVNi 

 

Accès gratuit sur inscription de 18h à 20h, téléphone portable avec torche nécessaire. Différents sets de performance au fil des 2h. Parcours d’environ 20 minutes. 

 

Pour vous inscrire c’est ici : https://www.helloasso.com/associations/ovni/evenements/nuit-de-l-etrange 

 

La nuit de l’étrange est une invitation à aborder le musée autrement, par l’ombre, la nuit, d’où jaillit un élan de création, un chemin du début: la sous-exposition. Avant de rentrer dans le Museum, vous êtes accueillis par les poissons géants de l’artiste vidéaste Bertrand Gadenne. A la seule lumière de vos téléphones portables, vous circulerez librement, à la découverte de la galerie d’exposition du muséum et des œuvres de Marie Larroque-Daran qui y sont intégrées.

 

Plusieurs sets de performances en duo amplifieront la profondeur de ces strates du dessous. Boucles sonores dérangées en live par Frédéric et associations libres de phrases extraites des carnets de Marie vont se rencontrer et se perdre, au gré des fluctuations des visiteurs. Le mouvement d’ensemble donne à percevoir quelque chose de la pratique d’atelier qui ferait œuvre en elle-même. Un acte de ce que Roland Barthes nomme « une praxis sans reste ».

 

Improvisation métaphor(m)ique au rocking-chair de Marie Larroque-Daran, parmi ses textes suspendus.

Improvisation de curiosités sonores electro-acoustiques par Frédéric Vinot

 

Dans le cadre du parcours Ovni en ville et de l’exposition « Sortir de sa réserve, Métacréatures du Mont Daour », œuvres de Marie Larroque-Daran générées pendant sa résidence de création au Muséum d’Histoire naturelle de Nice.

 

© Marie Larroque Daran, Cargo, 2021
© Marie Larroque Daran, Cargo, 2021

Marie Larroque Daran

Cargo

Volume perdu, céphalopode en PLA imprimé en 3D, mapping vidéo de 7min 30 

Museum d'histoire naturelle

La grande réserve du Muséum contient une importante collection d’oiseaux naturalisés. Alignés sagement sur leurs étagères et baignés de lumière verte anti-parasites, ils attendent. L’ambiance irréelle du lieu renvoie aux films de science-fiction relatant des voyages galactiques, ce qui produit l’impression que ces oiseaux pourraient sortir de leur léthargie paisible et parcourir de nouveaux territoires. L’installation rend hommage à ce voyage en ouvrant sur des univers parallèles.

 

La création du volume en réalité virtuelle s’est imposée pour cette oeuvre. Le corps de la créature n’existe pas en réel, il est dans une autre dimension et nous ne percevons qu’une image imprimée en 3D de ce corps animé de lumières étranges le traversant en halos de vie venus d’ailleurs. L’oeuvre fait transport et son titre est un emprunt au film de science-fiction Cargo  dans lequel des humains en hibernation près d’une planète lointaine, vivent une vie fantasmatique et communiquent par relai psyché-video avec les terriens.

 

Co-production Marie Larroque-Daran/Le Hublot, Pôle arts numériques Le 109, Nice, 2021

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A propos de l’artiste:

Marie Larroque-Daran est une artiste plasticienne née en 1980, à Toulouse. Elle vit et travaille à Nice. Diplômée en art et en design de l’université de Toulouse, elle s’intéresse ensuite aux interactions entre art et psychanalyse et obtient son DU à l’université de Nice en 2013. Très tôt, elle oriente son travail en deux trajectoires, la production de peaux dont les matériaux évoluent au fil des années, et la genèse de sculptures/installations évoquant la mémoire d’une civilisation disparue. 

 

Présentes dans diverses expositions collectives entre 2019 et 2021, les oeuvres de Marie Larroque-Daran deviennent monumentales par leur présence dans les lieux à forte charge historique tels les anciens abattoirs de la ville de Nice, devenus le 109, où elle expose à deux reprises. En 2021, elle investit d’une piéta la chapelle du château-musée Grimaldi à Cagnes-sur-mer. Sa sensibilité au patrimoine la conduit à découvrir les collections naturalistes du Museum d’Histoire Naturelle de Nice. Si ses matériaux de prédilection sont le ciment et la laine pour les grands volumes, sa réflexion sur le naturalisme et les menaces pesant sur la biodiversité l’emmène à développer des épidermes d’agar-agar ou d’amidon de riz déshydratés dont le statut soluble se transfère aux oeuvres qui les contiennent. Cette recherche fait l’objet d’une résidence de création de 9 mois suivie d’une exposition dans l’espace du Muséum de septembre à fin novembre 2021. Dans la continuité, elle développe actuellement des dissolutions internes aux œuvres qui devient alors substrat de cultures végétales. Elle présente une œuvre de cette nouvelle série lors du festival « Végétalisons! », Artifice numérique 4, du Hublot, centre d’arts numériques du 109 à Nice, où elle a été accueillie en résidence de création 2021.

© Bertrand Gadenne, Maquette - Les Poissons, 2021
© Bertrand Gadenne, Maquette - Les Poissons, 2021

Bertrand Gadenne

Les poissons

Installation vidéo urbaine création in situ, 2021

OVNi

Alors que nous nous promenons sur le boulevard Risso, c’est avec une grande surprise que nous apercevons trois poissons gigantesques qui évoluent dans les trois vitrines situées en bas de la façade du Musée Barla. Ces poissons nagent chacun dans leur espace, en suspension dans le liquide aquatique. Ils viennent vers la paroi de la vitrine comme s’ils souhaitaient s’affranchir de leur situation d’enfermement et rejoindre l’espace aérien de la ville. Nous pouvons être médusés de leur présence énigmatique et fantasmagorique. La rue devient ainsi le théâtre d’une étrange apparition nocturne. On est ici proche des dérives surréalistes, dans l’errance urbaine et architecturale où cette mise en scène devient une construction mentale, une matière à réflexion. Ces amorces de récits impliquent des pensées ambivalentes, entre humour et fascination. C’est aussi une réflexion sur l’insondable complexité de notre rapport aux êtres et au monde.