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Le monde est tout ce qui est

Presage 22/04/2021_08h03, 2021 © Hicham Berrada
Presage 22/04/2021_08h03, 2021 © Hicham Berrada

OVNi à la Grande Halle

2022

89 route de Turin, 06300 NICE

Vendredi 18 novembre à partir de 18h

Ouverture d’OVNi Folies! et du programme OVNi en ville

 

Exposition « Le monde est tout ce qui est »

 

L’énoncé d’OVNi – édition 2022 est un imaginaire des possibles des folies comme lieux et comme idées. La proposition « Le monde est tout ce qui est », qui occupe la Grande Halle du 109-Pôle de cultures contemporaines, est un agencement collectif qui s’inscrit dans un rapport critique de l’humain à la Terre et au biologique.

Loin d’un inventaire, les projets artistiques présentés partagent une certaine expérimentation conceptuelle de notre environnement et de sa disposition à assimiler les désordres. Ils formalisent une pensée de la nature ou la dévoration de celle-ci. Ils évoquent les vulnérabilités organiques ou inorganiques, florales, minérales, aquatiques ou aériennes. Ils traduisent également les hypothèses d’un équilibre entre les milieux, les ressources et la présence des vivants.

Philosophes et scientifiques s’accordent sur cette Zone d’Incertitude que nous venons de pénétrer. Ils disent les perturbations issues des interactions de la technosphère sur la biosphère. Ils content les métasystèmes nés des Nouvelles Technologies et leurs formes hybrides. Mais lorsqu’ils racontent que « 90 % de la biodiversité végétale a pu opérer la plus grande conquête de l’espace terrestre » ils disent aussi du vivant sa capacité de résilience.

 

Presage 22/04/2021_08h03, 2021 © Hicham Berrada
Presage 22/04/2021_08h03, 2021 © Hicham Berrada

Hicham Berrada

Presage 22/04/2021_08h03

2021 - 16'42" - Couleur

La série des « Présages » réunit des paysages aquatiques activés chimiquement dans des béchers ou des aquariums, comme de petits mondes clos et séparés du nôtre. Ils sont composés à partir de minéraux plongés dans une solution aqueuse. Toute une palette de composants est déployée par l’artiste en fonction des couleurs et des formes qu’il souhaite faire apparaître.

 

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Gillian Brett, After Hubble, 2021 © Nassimo Berthommé
Gillian Brett, After Hubble, 2021 © Nassimo Berthommé

Gillian Brett

After Hubble

2019 (en cours) - Couleur

(…) « Les œuvres de Gillian Brett sont parfois à double fond, et le spectateur naïf peut s’y laisser prendre : voyez les écrans LCD de sa série After Hubble. Avec leur nuit abyssale trouée de lueurs, leurs paillettes argentées, leur poussière de quartz, l’image du cosmos qu’ils nous délivrent semble correspondre à celle qui nous a été donnée par la technologie elle-même, celle des télescopes géants envoyés dans l’espace. Mais dans la mesure où ces écrans ont été savamment brisés, voire brûlés, par l’artiste, le titre de cette série peut aussi s’entendre comme un après-Hubble, l’annonce d’une ère post-technologique où nous pourrions enfin, loin de la pollution lumineuse des métropoles, et sans la médiation des satellites, retrouver la poésie du ciel étoilé. »

Patrick Marcolini, Mars 2022

 

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Oksana Chepelyk, The Garden of Divine Songs after Hryhorii Skovoroda, 2022 © Oksana Chepelyk
Oksana Chepelyk, The Garden of Divine Songs after Hryhorii Skovoroda, 2022 © Oksana Chepelyk

Oksana Chepelyk

«The Garden of Divine Songs» after Hryhorii Skovoroda

2022 - 117'59" - Couleur et Noir et Blanc

Le but du projet « The Garden of Divine Songs » est de créer un environnement numérique immersif en installant dans l’espace d’exposition 3 structures spatiales transparentes qui serviront d’écrans pour des images en mouvement.

Le projet travaille avec le concept d’expérience spatiale, le reformatage des relations espace/temps de la vidéo à l’environnement immersif. Les structures spatiales, faites de tubes métal-plastique et de moustiquaires (2-8 kg), façonnent des formes hybrides combinant constellations et fleurs exotiques, OVNI et cactus, qui captent et activent un mécanisme de « transmutations » audio-visuelles. 

 

Il pourrait s’agir d’une recherche visuelle explorant métaphoriquement le dialogue entre les idées philosophiques de Hryhorii Skovoroda du 18e siècle et les idées de « modernité liquide » du philosophe contemporain Zygmunt Bauman dans les limites d’une large gamme d’interrelations. La présentation d’un environnement immersif dans l’espace d’exposition, qui combine l’espace cosmique et l’espace divin, renforce la réflexion sur le transcendantal et l’existence de l’être humain. Dans l’espace immersif, tout apparaît comme un espace-temps métaphysique, dans lequel le divin et le médian, le cosmique et le mystique, le scientifique et l’artistique fusionnent.

 

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Earthsatz, 2019 © Dylan Cote & Pierre Lafanechère
Earthsatz, 2019 © Dylan Cote & Pierre Lafanechère

Dylan Cote & Pierre Lafanechère

Earthsatz

2019 - 05'08" - Couleur

Scruter la planète en référençant chacune de ses facettes, c’est chercher à l’épuiser, tout dire d’elle, désenchanter l’idée d’un ailleurs inconnu en la remplaçant par une vision rationnelle et immuable. Google Earth est un projet à la fois infini et imparfait : faire tenir le monde dans un smartphone, ce n’est pas seulement le regarder comme un objet d’étude scientifique, c’est aussi le compacter. L’image est peu précise, les volumes sont altérés, la ville est silencieuse, les voitures statiques, la vie inexistante. « Tenez le monde entier dans vos mains » : un drôle de slogan pour une étrange vision

du monde.

 

Pourtant, le monde raconté par Google Earth reste intrigant. Les imperfections de ses formes, les défauts de ses textures et la froideur de cette représentation constitue les attributs d’un univers nouveau, hybride, relevant davantage de la fiction algorithmique que de notre réalité tangible. Earthsatz cherche à amplifier la poésie froide et angoissante générée par ce « monde de poche » où les pixels ont remplacé les particules. L’enjeu est de parvenir à contempler cet espace pour qu’il est : un univers fictif singeant le nôtre tout en développant sa propre autonomie, sa propre logique, sa propre physique. En scannant à notre tour une partie du monde généré par les scans de Google, nous ajoutons une couche de pertes d’information, une compression plus grande et donc une amplification de ses caractéristiques fantastiques.

 

Earthsatz propose alors une balade dans ce troisième monde dont les aspects fictionnels, artificiels et irrationnels sont célébrés au travers d’une mise en lumière de ses aberration et d’une dégradation progressive de ses formes. Ces paysages tourmentés se prolongent dans des sonorités sombres et pesantes, bande son d’un univers synthétique en décomposition, rugissements d’une mise en équation planétaire.

 

Dylan Cote : Site internet | Instagram | Facebook

Pierre Lafanechere : Site internet | Instagram | Facebook

Oye Label : Site internet | Instagram | Facebook

Re-enactment for a Future Scenario #2: Cape Romano, 2019 © Simon Faithfull, courtesy Courtesy Simon Faithfull & Galerie Polaris
Re-enactment for a Future Scenario #2: Cape Romano, 2019 © Simon Faithfull, courtesy Courtesy Simon Faithfull & Galerie Polaris

Simon Faithfull

Re-enactment for a Future Scenario #2: Cape Romano

2019 - 06'00" - Couleur

Une silhouette s’est échouée parmi les ruines à moitié submergées d’un “Dome Home” futuriste situé au large de la côte ouest de la Floride aux États-Unis. Hantée par les souvenirs de l’ancienne habitation, la silhouette semble être capturée dans un étrange rêve –  le souvenir d’un futur qui n’a jamais eu lieu. Dans ce rêve le monde a subi un “sea-change”, les eaux ont repris ce qui leur appartenait. 

 

Fait partie d’un ensemble de travaux réalisés avec le soutien de ARTSail Residency & The ArtCenter/South Florida, Miami, Floride.

 

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Jérémy Griffaud, The Origin Of Things, 2022 © Jérémy Griffaud
Jérémy Griffaud, The Origin Of Things, 2022 © Jérémy Griffaud

Jérémy Griffaud

The Origin Of Things

2022 - 08'00" - Couleur

Une forêt transgénique est exploitée par une usine ultra-technologique depuis des centaines d’années. Elle a été créée artificiellement et est contrainte de produire des objets du quotidien. La forêt se révolte. L’affrontement concerne deux entités distinctes : l’usine et la forêt.

« The Origin Of Things »

 

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Giulia Grossmann, PASAIA, 2021 © Giulia Grossmann, courtesy Kidam
Giulia Grossmann, PASAIA, 2021 © Giulia Grossmann, courtesy Kidam

Giulia Grossmann

PASAIA

2021 - 26'00" - Couleur

Galerie de monstres, parades musicales, abîmes d’un espace-temps mystifié, grand cirque convulsé des saisons, cette exploration filmique nous plonge dans un monde très éloigné, où la mythologie basque s’immisce dans des paysages intemporels, où les coutumes et croyances convergent vers un rituel carnavalesque, symbole du cycle du temps.

 

Avec le soutien Région Nouvelle-Aquitaine

Lauréat du Nouvelle Aquitaine Film Workout du Fifib. 

 

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Mnemonics of Shape and Reason, 2021 © Sky Hopinka
Mnemonics of Shape and Reason, 2021 © Sky Hopinka

Sky Hopinka

Mnemonics of Shape and Reason

2021 - 04'13" - Couleur

La vidéo « Mnemonics of Shape and Reason » (2021) de Hopinka traverse la mémoire d’un lieu et d’un espace visités par l’artiste. Employant une syntaxe originale de narration, l’artiste entrelace des paysages épars et réassemblés avec des couches de sons capturés, de textes poétiques et de musique. Récit rythmé des implications spirituelles du pillage colonial, les réflexions fluides de Hopinka transmutent les idées de malléabilité spirituelle liées à la terre, au ciel, à la mer, au mythe, au lieu et à la personne.

 

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The Ruins, 2020 © Claudia Hart
The Ruins, 2020 © Claudia Hart

Claudia Hart

The Ruins

2020 - 10'00" - Couleur

« The Ruins » est une animation audiovisuelle dans laquelle le spectateur est pris au piège dans un labyrinthe, traversant un univers de jeu claustrophobique dans lequel la musique, composée par Edmund Campion avec des voix et des paroles de Hart, se complètent. « The Ruins » est un memento mori, qui crée un espace de contemplation réfléchissant aux canons d’une civilisation occidentale patriarcale : un monde rempli de peintures de natures mortes et dont les paroles sont des manifestes d’utopies politiques ratées.   

Pour cette œuvre, Hart a produit des modèles à très faible polygone – des copies pauvres ou des « images », pour emprunter un terme popularisé par Hito Steryl. Les modèles imitent des peintures protégées par des droits d’auteur de Matisse et Picasso, peintres canoniques dont les carrières marquent le début du modernisme.

La musique de « The Ruins », composée par Edmund Campion, est tout aussi importante. Campion est un compositeur célèbre et le directeur du CNMAT, le Center for New Music and Audio Technology, à l’université de Californie à Berkeley. Campion a créé une musique et une programmation logicielle personnalisée spécialement pour « The Ruins », notamment un moteur sonore algorithmique. Pour cette œuvre, Hart a lu quatre textes exprimant les idéologies de quatre utopies ratées : Thomas Jefferson sur la liberté américaine, le manifeste du Bauhaus de Walter Gropius, Fordlandia – la plantation de caoutchouc suburbaine ratée d’Henry Ford dans la forêt amazonienne – et le sermon de Jim Jones, la « Porte ouverte ». Campion a traité et mixé chacune des performances vocales de Hart, les utilisant comme des instruments dans une pièce qui est à la fois une installation audio indépendante et la bande sonore de l’animation.

 

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Mathilde Lavenne, Tropics, 2018 © Mathilde Lavenne & JonasFilms 2019
Mathilde Lavenne, Tropics, 2018 © Mathilde Lavenne & JonasFilms 2019

Mathilde Lavenne

Tropics

2018 - 13'40" - Noir et Blanc

« Tropics » dessine une orbite autour d’une exploitation agricole mexicaine. Des voix éparses semblent raviver et troubler la mémoire du lieu. En traversant la  matière, le film fige le temps, les hommes, et dévoile le spectre d’un paradis perdu.

 

Avec le soutien de Scam, Brouillon d’un rêve, Le Fresnoy – Studio national des  arts contemporains, The Atelier 105, Lightcone, CNC – Dicréam. 

 

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L'arbre, 2008 © Virgine Yassef – Julien Prévieux, courtesy Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, Paris
L'arbre, 2008 © Virgine Yassef – Julien Prévieux, courtesy Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, Paris

Virginie Yassef & Julien Prévieux

L'arbre

2008 - 07'28" - Couleur

« L’arbre » est un film tourné en super 8. Deux personnages rongent un tronc d’arbre dans les bois. L’un après l’autre ils se passent le tronc puis dans une sorte d’impatience s’attaquent tous deux au tronc en même temps. La qualité du film et le déroulement de cette action forment un étrange objet primitif.

 

Virginie Yassef : Instagram

Julien Prévieux : Site internet

Ian Simms, Back to the garden, 2022 © Ian Simms
Ian Simms, Back to the garden, 2022 © Ian Simms

Ian Simms

Back to the garden

2022 - Couleur

Cherchant du repos et de la quiétude pour lui-même et pour un enfant, le narrateur se réfugie dans un jardin. La nuit tombe alors qu’ils explorent les différents aspects du lieu et il réfléchit aux émotions, aux sens et aux souvenirs que seul un jardin peut solliciter.

 

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Pascual Sisto, Variegata Expanded, 2015-2022 © 2015-2022 Pascual Sisto
Pascual Sisto, Variegata Expanded, 2015-2022 © 2015-2022 Pascual Sisto

Pascual Sisto

Variegata Expanded

2015-2022 - Couleur

Aucuba Expanded échantillonne l’apparition de marquage organique d’une plante domestique particulière connue sous le nom de laurier japonais (Aucuba Japonica Variegata) ; une variété végétale qui a été produite selon une culture rigoureuse par sélection.

La version synthétisée du motif est générée par un algorithme qui dispose de manière aléatoire les points dorés dans l’espace. Régulation et hasard sont utilisés à parts égales pour recréer ce motif organique naturel.

 

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Simone Stoll, Fluss, 2014 © Simone Stoll
Simone Stoll, Fluss, 2014 © Simone Stoll

Simone Stoll

Fluss

2014 - 04'16" - Couleur

« Fluss », une douce dérive vers l’inconnu, filmée avec une caméra fixée sur un bateau flottant le long d’une rivière paisible. La nature environnante est sauvage et impénétrable. Tout d’abord, le bruit apaisant de l’eau emmène le spectateur dans l’étendue du cours d’eau, mais bientôt, ce bruit ralentit jusqu’au calme total. À ce stade, l’interaction semble impossible ; le bateau est en route pour son voyage. Le temps dirige l’écoulement de toutes les choses se terminant par une sorte de fin. 

 

J’ai créé un univers avec des couleurs particulières pour extirper le paysage du réel et le transposer dans l’intellect, éventuellement dans le monde spirituel.

 

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Horizon, 2015 © Sofi Urbani
Horizon, 2015 © Sofi Urbani

Sofi Urbani

Horizon

2015 - 01'01" - Couleur

La vidéo est un horizon plat de la mer qui bascule de côté en côté, accentuant par ce mouvement la présence horizontale de ce sol stable, sous nos pieds. Le son, réalisé par Aaton Fanyday, est une rumeur spatiale et compressée.

 

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Sofi Urbani, Les aurores cathodiques, 2013 © Sofi Urbani
Sofi Urbani, Les aurores cathodiques, 2013 © Sofi Urbani

Sofi Urbani

Les aurores cathodiques

2013 - 08'30" - Couleur

« Dans le téléviseur cosmique, l’énergie provient du vent solaire et sert à accélérer les électrons et les protons dans la magnétosphère. Les particules sont ensuite guidées par le champ magnétique terrestre jusqu’à ce qu’elles se précipitent dans la haute atmosphère et produisent des aurores boréales. Les spécialistes des aurores boréales précisent souvent que cette analogie avec un téléviseur va encore plus loin : la tension d’accélération, autant dans les aurores boréales que dans les téléviseurs, se situe autour de 20 000 volts. »
Agence spatiale canadienne

 

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Haythem Zakaria, The Stone Opera, 2022 © Haythem Zakaria, courtesy Haythem Zakaria et Siwa Plateforme
Haythem Zakaria, The Stone Opera, 2022 © Haythem Zakaria, courtesy Haythem Zakaria et Siwa Plateforme

Haythem Zakaria

The Stone Opera

2022 - 60'00" - Couleur

The Stone Opera est une pièce vidéo d’un genre hybride. L’ensemble est structuré comme un opéra en sept actes. Trois parties sont des récits d’habitants de la ville de Redeyef, qui est située dans le bassin minier tunisien. Les quatre autres parties sont des pièces musicales composées à partir d’enregistrements du paysage sonore de la même ville.

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