Plan de site

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Collectioneurs privés

@Bakary Diallo, Dankumba, 2011
@Bakary Diallo, Dankumba, 2011

F et J-C Quemin

2016

Bienvenue, chers visiteurs, dans notre chambre de l’Hôtel Windsor où nous vous invitons à nous suivre pour une heure de voyage international, au  cœur de notre collection d’art vidéo. 

@Quing Mei Yao, Monaco, 2012
@Quing Mei Yao, Monaco, 2012

Quing Mei Yao

Monaco

Vidéo, 12' 30 min, 2012

Nous partons de Monaco en 2012 où Quing Mei Yao, née en Chine en 1982, alors étudiante à la Villa Arson, est allée entonner le 3ème couplet de l’Internationale devant le Casino :

 

« L’État opprime et la loi triche
L’impôt saigne le malheureux
Nul devoir ne s »impose au riche
Le droit du pauvre est un mot creux ».

 

Pas plus qu’en Chine, tout n’est pas permis. Entre politique et art, la faille convient à Qing Mei pour nous interroger sur nos libertés, sur la question de savoir si la démarche artistique donne tous les droits.

@Adrian Melis, Moments that Shaped the World, 2013
@Adrian Melis, Moments that Shaped the World, 2013

Adrian Melis

Moments that Shaped the World

Vidéo en quatre chapitres, stéréo, color, 2013

Une série où les images sont en contradiction avec le son. Cette dernière vidéo a été enregistrée lors du défilé Chanel à Cuba, à ces images de modèles marchant au pas, se superpose le discours annuel prononcé par le chef d’état pour le défilé de la fête nationale.

@Zhen Chen Liu, Under Construction, 2007
@Zhen Chen Liu, Under Construction, 2007

Zhen Chen Liu

Under Construction

Vidéo, 10' mn,2007

 

 

@Bakary Diallo, Dankumba, 2011
@Bakary Diallo, Dankumba, 2011

Bakary Diallo

Dankumba

Vidéo, 12' mn, 2011

Nous voici en Afrique. L’artiste malien Bakary Diallo (1979-2014) nous fait partager une journée de son village. Dankumba, réalisé en 2011, se situe entre fiction et documentaire, il questionne le visible et l’invisible, la superstition, la peur et l’espoir, le mystère de la croyance. Le film évoque les manières d’échanger au sein d’une société, par des gestes, des rites du quotidien, des objets, des sentiments. Par l’attachement au passé et la poésie des images, l’artiste nous amène à une réflexion sur l’universel.

© Collectif Fact, The course of things, 2012
© Collectif Fact, The course of things, 2012

Collectif Fact

The course of things

Vidéo, 9 min 54, 2012

Les artistes suisses de COLLECTIF-FACT, Annelore Schneider et Claude Piguet, attisent notre méfiance envers autrui avec la complicité d’Alfred Hitchcock. A travers leur caméra, nous observons ce visiteurs du Natural History Museum de Londres. N’ont-ils pas tous l’air suspects ? Et tous ces gardiens avec leurs Talkie-Walkie ? Nous sommes tous sous surveillance. Méfions-nous. Françoise et Jean Claude Quemin.

Programmation : Françoise et Jean Claude Quemin- OVNi 2016. 

@Eric Duyckaerts, L’Abécédaire, 2011
@Eric Duyckaerts, L’Abécédaire, 2011

Eric Duyckaerts

L’Abécédaire

Vidéo, 2' 37 min, 2011

Revenons au B-A-BA, avec L’Abécédaire, produit en 2011, d’Éric Duyckaerts né en 1953. Ce texte que nous connaissons tous depuis l’enfance est bien lui aussi sujet à caution, à interprétation selon le ton, les respirations, les hésitations qui président à sa diction. Le langage en somme tient autant à sa musique qu’au sens des mots.

@Valérie Mrejen, Anne et Manuel, 1998
@Valérie Mrejen, Anne et Manuel, 1998

Valérie Mrejen

Anne et Manuel

Vidéo, 2'15 min, 1998

Avec Anne et Manuel de 1998, nous vous invitons maintenant à prendre un verre avec nous. Mais un geste trop vif, une maladresse, et tout est renversé. Les mots changent de sens, le langage nous trahit.

@Hans Op De bec, Coffee, 1999
@Hans Op De bec, Coffee, 1999

Hans Op De beeck

Coffee

Vidéo, 3' 12 min, 1999

Mais l’absence de langage est-elle une meilleure solution ? C’est la question que nous soumet l’artiste belge Hand Op de Beeck, né en 1969, dans Coffee. Ce couple d’âge mûr prend un café probablement dans un bar de bord de route. La scène a été prise sur le vif, ici pas d’acteurs. Mais pas de texte non plus, ils ne se disent rien, tout juste un signal au moment du départ : la femme, mue par une longue habitude sans doute, empile les tasses sur le plateau qu’ils partagent. Ce long silence est-il un signe de fatigue due au voyage ? De lassitude due aux années passées ensemble ? De bouderie à la suite d’une discussion ? Le voyeur que nous sommes est laissé libre de son interprétation.