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Hôtel Windsor

La Station

2015

Créée en 1996, La Station est un artist-run space. Implantée sur le site du 109 depuis 2009, elle a pour but d’aider les artistes et de participer au développement, à la promotion et à la diffusion de leurs activités, via des résidences et des expositions. Sa programmation intra-muros permet aux plus jeunes artistes de diffuser leurs activités dans des conditions professionnelles d’exposition tandis les plus confirmés y poussent leurs recherches les plus expérimentales. La Station est également régulièrement invitée à concevoir des expositions en France ou à l’étranger par des centres d’art, galeries privées et des structures alternatives.

 

@Delphine Reist, averse, 2007 - sélection La Station
@Delphine Reist, averse, 2007 - sélection La Station

Delphine Reist

Averse

Vidéo, 4’30 min, 2007

L' »averse » dont il est question dans le titre de la vidéo est une pluie d’objets, une pluie de néons. La chute, depuis le plafond, des tubes allumés est un orage en négatif, au sens où chaque « éclair », plutôt que de produire de la lumière, plonge un peu plus la salle dans la pénombre. Comme pendant l’orage, les phénomènes lumineux (en l’occurence, l’extinction successive de toutes les sources d’éclairage) précède la déflagration, bris de verre ou grondement du tonerre. La fin de l’un et de l’autre (de l’orage et de la séquence vidéo) est le retour à l’obscurité. La boucle se termine sur un écran noir, marquant la fin provisoire de l’image. Ca n’est pas seulement le « sujet », mais la la pièce elle-même qui s’auto-détruit, en faisant disparaître progressivement la lumière qui permet de la voir. Extrait du texte de Vincent Pécoil, Averse, 2009

 
A propos de l’artiste 

Née à Sion (Suisse) en 1970, Delphine Reist vit et travaille à Genève.
Elle a enseigné à l’ENSBA Lyon de 2006 à 2008, puis à la HEAD à Genève. Parkings, latrines, chantiers, sous-sols, bâtiments administratifs : l’oeuvre de Delphine Reist se déploie généralement dans ces lieux ingrats, sans qualités ni réelle situation et qui échappent de fait à la visibilité convenue de l’art. Là, ses interventions consistent en une mise en mouvement d’objets communs : un baril qui n’en finit pas de rouler, des caddies qui dansent, des voitures qui démarrent toutes seules, des drapeaux qui s’agitent sporadiquement… Un petit théâtre déshumanisé où l’esprit du lieu s’incarne dans une révolte des marchandises standardis

@Laurent Faulon, Masse Critique, 9’35 min,  2014 - sélection La Station
@Laurent Faulon, Masse Critique, 9’35 min, 2014 - sélection La Station

Laurent Faulon

Masse Critique

Vidéo, son, 9’35 min, 2014

Des cartons sont remplis d’eau jusqu’à éclatement. «(…) un carton est rempli d’eau, jusqu’à ras bord. Cela semble impossible de faire contenir autant de force et de masse liquide dans du carton. C’est une expérience. Comme un savoir contenu – et qui déborde. C’est un équilibre fragile. Une tentative de parvenir à une masse critique, un point de rupture.» extrait du texte de Pascal Beausse, «La vie ! La vie ! La vie !», 2013, publié dans le catalogue monographique Life! Life! Life!, édition Aparté, Genève, 2013.

 

A propos de l’artiste

Né à Nevers (F) en 1969, il vit et travaille à Genève. Il enseigne à l’école supérieure d’art de l’agglomération d’Annecy (esaaa) depuis 2004.Laurent Faulon développe un art d’interventions, le plus souvent éphémères et fortement contextualisées. En une vingtaine d’années, son travail s’est déplacé de la performance vers l’installation. Concevant toujours des oeuvres qui entrent en résonance avec les caractéristiques architecturales, politiques, économiques ou sociales de l’endroit qui les accueille, c’est souvent ce dernier qui constitue le point de départ de sa réflexion et reste l’élément principal de ses propositions.