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Hôtel Windsor

©Clara Thomine
©Clara Thomine

Partenariat Ficep

2021

11 Rue Dalpozzo, 06000 Nice

En 2021, se tiendront les « Rencontres OVNi » à l’hôtel Windsor en partenariat avec le Forum des instituts culturels étrangers à Paris (FICEP). 

 

Dans le hall de l’hôtel, flotte une odeur de pop-corn sucré, ORLAN y fait son cinéma. En chemin, vous croiserez les bateaux en papiers d’Estera Tajber qui ouvrent la voie à la rencontre de l’artiste qui préfère rester au lit. Clara Thomine en pyjama, vous accueille dans une ambiance de fin du monde, pour un visionnage à la carte, télécommande à main. Le Petit Prince prend son envol grâce à Laurent Pernot, tandis que Mike Bourscheid déguisé en Cow Boy se met au sport, après la cigarette. En face, c’est l’intimité de l’atelier Sénégalais de Saliou Diop qui nous est dévoilée… De monde en monde, les images défilent sur les écrans de télévision pour un public confortablement installé sur la couette. Du jardin au 4ème, les portes s’ouvrent et se referment sur autant d’univers que de chambres ouvertes, soit une vingtaine d’artistes représentés.
 

Artistes: ORLAN (artiste à l’honneur dans le lobby), Estera Tajber (Institut Polonais), Clara Thomine (Centre Wallonie Bruxelles), Valentina et Sandrine (Institut Italien), Mircea Cantor (Institut Culturel Roumain), Marissa Viani et Yanieb Fabre (Institut Méxicain), Anastasija Sosunova (Institut Lituanien), Mike Bourscheid (Institut du Luxembourg), Saliou Diop (La Korsa, Sénégal), Maksaens Denis (Laboratorio Arts Contemporains), Ken Kobland (Argos Distribution), Raphaël Bottiveau (Collection Quemin), Keiko Beckers (Collection Fassyat), Christian Marclay (Collection Lambert), Marie-Claire Messouma Manlanbien (Caisse d’Epargne), Sarah Meyohas (Prix Opline), Laurent Pernot (Images Passages) et les artistes en résidence: Corine Borgnet, Keiko Courdy, Ittah et Yoda, Nagham Hodaifa.

 

Accès libre et gratuit. 

@Estera Tajber,  Je vous (pro)mène en bateau
@Estera Tajber, Je vous (pro)mène en bateau

Estera Tajber

Travel with Estera

en collaboration avec Ludwik Pruszkowski et Wojciech Golczewski

INSTITUT CULTUREL POLONAIS

Performance audiovisuelle, Pologne

 

Artiste spécialisée en nouveaux médias et en audiovisuel, Estera Tajber propose des voyages réels et virtuels, des expériences immersives permettant un retour aux émotions primaires.
Par ses mises en scène et ses performances, Estera Tajber touche un public large et crée une nouvelle relation à l’art plus intuitive, hors des cadres et des lieux conventionnels.

Estera Tajber propose de créer une série d’histoires multimédia qui nous incitent à nous arrêter un instant, le temps d’une expérience sensorielle et émotionnelle déconcertante,
simple et légère, un moment de poésie.
Do you have a ticket ?

 

 

© Maksaens Denis, Mes rêves, 2021
© Maksaens Denis, Mes rêves, 2021

Maksaens Denis

My Dreams

Installation vidéo multi sources, 2021

Laboratorio Arts contemporains

Le rêve, pour Freud, à la fonction d’évacuer les peurs, les angoisses, les frustrations. C’est aussi le lieu-temps où l’inconscient et les pulsions refoulées se libèrent. Dans le vodou en Haïti, les rêves sont principalement des messages des esprits. On parle alors de rêves-loas.

 

Dans une installation multi-pistes de 6 sources video différentes, Maksaens Denis joue sur les différentes interprétations de ses propres rêves-peurs, rêves-frustrations, rêves-angoisses, rêves-fantasmes, rêves-loas.

 

Le projet est soutenu par Laboratorio Arts contemporains et a reçu l’appui de Fokal.

 

 

 

©The wellbeing of things, a 5 km race, 2017
©The wellbeing of things, a 5 km race, 2017

Mike Bourscheid

The wellbeing of things, a 5 km race

Vidéo, 9' 30 min, 2017, Luxembourg

Mission Culturelle du Luxembourg

« C’est l’histoire désopilante d’un pirate qui veut devenir cowboy et s’en entretient avec son perroquet. Le pirate, qui porte un costume baroque fait d’une culotte de cheval, d’une chemise rouge, de bottes de cowboy, d’énormes épaulettes et de guêtres bleu clair à volants – et bien sûr d’un gigantesque chapeau de cowboy ! – discute de son désir de changer de métier et d’identité avec l’oiseau, tout en marchant sur un tapis de course dont il augmente sans cesse la vitesse. Les dialogues muets – ils sont seulement énoncés en sous-titres – sont d’une absurdité exquise. Où il est aussi question du désir de plaire, à nouveau. On sort de là par une porte de saloon, après avoir été invité à goûter les cookies et à boire un coup. » D’Land – Josée Hansen, 2017

 

@Mircea Cantor, Ciel variable, 2007-2020
@Mircea Cantor, Ciel variable, 2007-2020

Mircea Cantor

Ciel variable

Vidéo boucle, installation, 2007-2020

Institut culturel roumain

 

 

 

 

 

 

@Xaume Olleros, Saliou Diop
@Xaume Olleros, Saliou Diop

Saliou Diop

Saliou Diop

Reconstitution de l'atelier de l'artiste, 2021

Association Le Korsa, Senegal

C’est après mon accident il y a 15 ans, en m’adaptant à une vision minimale, que j’ai ressenti le besoin de travailler avec des matériaux et des objets tangibles. J’avais besoin d’un contact direct avec mes mains. Donc, j’allais chercher des pièces dans des poubelles, à la maison, dans la rue, un peu partout. J’étudiais les matériaux de très près et je les touchais pour sentir leur forme, leurs contours, pour vraiment les comprendre. Je peux sentir, par exemple, que s’il y a une grille avec plusieurs reliefs, que certains sont plus fins, d’autres moins. Cela me permet de me connecter avec les matériaux et de créer des échelles de valeurs et de nuances. Quand je suis complètement immergé dans mon travail créatif, j’oublie que je ne suis pas comme tout le monde. Et dans ces moments, tout va très bien.

 

Je suis aussi musicien. Je joue de la guitare, du djembé et des percussions. Je médite souvent sur mon art pendant que je joue. Donc, d’une certaine manière, la musique fait vraiment partie de mon processus de création artistique. Ça m’aide trouver des liens entre mes idées. La musique crée un lien avec les autres aussi. C’est un excellent moyen de communication. Lors de ma résidence au THREAD, j’ai vu cet homme dans le village jouer de la flûte traditionnelle et j’ai été captivé. Il m’a demandé d’essayer, alors je l’ai fait… mais c’était la première fois que je jouais de la flûte… et je n’étais clairement pas bon. Mais j’ai essayé ! Après j’ai pris ma guitare et ça a bien sonné. On a fini par jouer ensemble comme ça, pendant des heures, lui et moi.

 

Le THREAD a apporté quelque chose de très précieux à notre région de Tambacounda. Cela montre que l’art n’est pas séparé de la vie et que différentes activités peuvent coexister. Ce mélange d’art et de vie est quelque chose que j’apprécie vraiment et que j’essaie d’apporter dans mon atelier. Toute la région devient de plus en plus artistique. Par exemple, on a aussi le centre culturel avec des musiciens, des troupes de théâtre et le grand festival annuel initié et organisé par le rappeur local, NeggaDou.

 

Mes expériences au THREAD m’ont inspirées à lancer mon propre programme de résidence. J’ai accueilli des ateliers avec d’autres artistes, des musiciens et des enfants pendant des années. Après le THREAD, je me suis dit, pourquoi ne pas étendre cela au-delà de Tamba, et inviter des artistes d’autres régions du Sénégal, ou même d’autres pays ? Nous sommes ouverts aux artistes plasticiens, musiciens, écrivains, conférenciers, journalistes, curateurs d’art… ou même à un mécanicien qui souhaite essayer une nouvelle façon de travailler en collaboration avec un artiste. Ou pourquoi pas inviter un médecin un jour ? Tout le monde a quelque chose à apporter. Nous utilisons l’art pour nous exprimer au travers de formes et de couleurs. Si en même temps on peut attirer l’attention sur certains thèmes, sensibiliser les gens à des sujets tels que l’immigration illégale et la protection de l’environnement, qui me tiennent tous deux à cœur, alors je pense que nous aurons réussi.

 

Je crois que nous avons tous une mission à remplir sur Terre. Ma vie consiste à créer des œuvres et à sensibiliser les gens, et je suis passionné par ça. Je veux transmettre cette énergie aux autres afin qu’ils puissent faire ce qui les passionne. Nous devons croire en nous ! L’Afrique a tellement de ressources naturelles et beaucoup d’espace que nous pouvons cultiver. Nous pouvons vraiment entreprendre n’importe quoi ici. L’agriculture et l’élevage sont des options disponibles, mais nous pouvons également fabriquer des vêtements et des chaussures. Vous pouvez même être antiquaire ici ou ouvrir une galerie d’art.

@Drifters, Eating An Abstraction That Generates Visceral Sensations
@Drifters, Eating An Abstraction That Generates Visceral Sensations

Drifters: Valentina Miorandi + Sandrine Nicoletta

Eating An Abstraction That Generates Visceral Sensations

Vidéo, 4' min, 2018, Italie

INSTITUT CULTUREL ITALIEN

Il s’agit d’une installation qui explore le processus continu d’hybridation entre humains et cyborgs, qui aborde inévitablement l’image traditionnelle du corps humain et sa relation avec la technologie.

 

A propos des artistes

En 2014, Sandrine Nicoletta et Valentina Miorandi se sont associées, pour former le duo d’artistes Drifters. Les deux artistes travaillent à des projets conçus sur mesure pour des institutions publiques, des collections privées et des communautés. Leurs œuvres ont étés exposées en Italie et à l’étranger dans d’importantes collections. Leur approche artistique, à travers le vidéo l’écriture et la performance, est captivante et expérimentale. Leur recherche pénètre dans les couches plus fines de la réalité perçue par l’être humain et non seulement…..

 

Sandrine Nicoletta est une artiste et performeuse. Depuis vingt ans elle travaille sur l’espace public et a fait de nombreuses expositions internationales. Elle s’interroge, à travers différents médiums, sur l’état psychologique des êtres humains et analyse leur relation vis-à-vis des lieux qu’ils ont connu.

 

Valentina Miorandi est une artiste et conceptrice d’exposition. Depuis 2008 elle a créé de nombreux projets multimédias interactifs et a été exposée dans des institutions publiques et des galeries. Valentina est spécialisée dans la vidéo et dans l’art 3D et numérique.

 

@Yanieb Fabre, CHEVAL / NAHUAL, vidéo, 3’ min, France-Mexique, 2013-2014
@Yanieb Fabre, CHEVAL / NAHUAL, vidéo, 3’ min, France-Mexique, 2013-2014

Yanieb Fabre

CHEVAL / NAHUAL

vidéo, 3’ min, France-Mexique, 2013-2014

INSTITUT CULTUREL DU MEXIQUE

Dans le tourbillon de la mythologie mexicaine, les animaux et les dieux se manifestent dans les villages comme quelque chose de naturel et de quotidien. Je prétends interpréter la force que les animaux peuvent transférer à l’Homme, à travers une pratique particulière : l’expérience du nahualisme.

 

Le nahual est, dans la mythologie mexicaine et plus particulièrement préhispanique, un être à la fois humain et animal. Le camouflage existant dans le concept de nahual est parfois interprété comme « ce qui m’habille ». Il s’agit de se reconnaître dans les qualités d’un animal, de se les approprier pour se transformer en lui. Tel un sorcier qui s’empare de l’esprit de l’animal, j’ai trouvé mon nahual dans le symbole de la jument. L’animal devient, au sein de mon projet, un autoportrait sublimé. L’idée de nahualisme est pour moi synonyme d’une action libératrice, d’une force physique, d’un changement drastique où les limites de la représentation du corps se rendent visibles. C’est cet énigme de se transformer en Autre, cette transition entre être et ne pas être Animal.

 

Trouver le nahual qui nous est propre est un geste de mimésis entre l’Animal et soi-même. Il s’agit de me reconnaître, à travers des séries de postures et d’actions sauvages, dans un animal, et donc de m’inventer un nouvel habit ou une nouvelle peau. A partir d’une expérience familiale de chamanisme, j’ai décidé d’illustrer ma propre histoire liée à la magie et aux animaux à travers un exercice d’action. Le développement de mon travail correspond à certains désordres, à un paradoxe moral : j’explore d’un côté la domestication et de l’autre la dimension du sauvage, que j’atteins à travers l’imitation de l’animal, en suivant ses pas et ses gestes. 

 

Si mon nahual se présente sous la forme d’une jument c’est parce qu’il s’agit d’un vestige du colonialisme et d’un symbole du métissage, les chevaux n’existant pas sur le continent américain avant l’arrivée de leurs cavaliers européens. La jument en tant que nahual est à l’image de ma vie, une tension entre mesure et une liberté débridée.

@Marissa Viani, Lunaticus, 2017
@Marissa Viani, Lunaticus, 2017

Marissa Viani

Lunaticus

Vidéo, 2’ 20 min, 2012, Mexique

Institut Culturel du Mexique

« Réalisation audiovisuelle expérimentale qui interroge la relation entre l’humain et le divin à travers de la pensée, le corps et les émotions. Au Moyen-âge, la « maladie divine » désigne des perceptions altérées qui auraient tendance à être aujourd’hui comme perturbations neurologiques ou psychiatriques. Ces symptômes combinés – des mouvements involuntaires du corps, une sensibilité accrue et une clarté particulière de la pensée- causent au patient une perception altérée de la réalité qui l’amène à vivre une expérience mystique ou divine. »

@Clara Thomine, ensemble de vidéos, performance et  installation, durée variable, 2021
@Clara Thomine, ensemble de vidéos, performance et installation, durée variable, 2021

Clara Thomine

Tout doit disparaître

Performance, ensemble de vidéos et installation, durée variable, 2021

Centre Wallonie Bruxelles

Clara Thomine, caméra à la main, part en mission et réalise des reportages !

 

Dans sa chambre d’hôtel, elle présente quelques films qu’elle a ramenés de son dernier voyage. 

Une grosse exclusivité, puisque, cette fois, elle est partie après la fin du monde. 

 

Elle présente aussi quelques objets, vestiges de notre passage sur Terre, qu’elle a rapportés de cet étonnant périple.

Reporter de faux-semblants, de vraisemblables, fabricante d’objets qui-ne-sont-pas-vraiment-ce-qu’ils-sont, Clara Thomine nous emmène à la rencontre de situations «presque normales»…, mais pas tout à fait.

 

@Anastasia Sosunova, Agents, 2020.
@Anastasia Sosunova, Agents, 2020.

Anastasija Sosunova

Agents

vidéo à canal unique, son, sculptures en bois sculpté, 14 min 57 sec, 2020

Institut culturel lituanien

Qui sommes nous?  Qu’est-ce qui nous définit?  Quelles traditions, contes populaires et habitudes sont à l’œuvre lorsque nous parlons de nos racines?  En s’inspirant des mythes identitaires, des fantômes du passé et du présent, pour le projet «Roots to Routes», l’artiste Anastasia Sosunova a créé «Agents» – une nouvelle œuvre cinématographique autour de la réception de l’art populaire pendant la quarantaine.

 

A propos de l’artiste

Anastasia Sosunova est une artiste visuelle basée à Vilnius. Sa pratique multidisciplinaire comprend la vidéo, l’installation, la sculpture, l’art graphique et l’écriture. Sosunova manipule des histoires personnelles, des images qui définissent les lieux et les gestes matériels subtils que les gens laissent derrière eux dans les environnements qu’ils habitent. 

 

L’installation vidéo a été créée en collaboration avec l’artiste sculpteur sur bois Gintaras Černius.