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OVNi Exposition 2023

Girouette, 2017 © Manuela Marques
Girouette, 2017 © Manuela Marques

OVNi Exposition 2023

2023

OVNi Exposition – Grande Halle, 109 | Pôle de cultures contemporaines

Du 17 novembre au 03 décembre

 

Des choses qui sont parfois et accidentellement vraies

 

En 2023, le Festival OVNi investit à nouveau la Grande Halle du 109 | Pôle de cultures contemporaines de Nice, lieu des anciens abattoirs de la ville devenu centre culturel d’art contemporain.

 

OVNi propose une exposition originale « Des choses qui sont parfois et accidentellement vraies »* avec une vingtaine d’artistes vidéastes locaux, nationaux et internationaux.

 

Titre : « Des choses qui sont parfois et accidentellement vraies »*

Lieu : Grande Halle

Dates d’exposition : du 17 novembre au 3 décembre

Horaires : de 14h à 18h, du mercredi au samedi

Production : OVNi

Curator : Nathalie Amae, directrice artistique

Scénographie : Lili-Jeanne Benente, directrice de production, en partenariat avec le Pavillon Bosio de Monaco et le concours de quatre élèves en post-diplôme : Eleonore Kabouche, Sarah Lacueille, Ahmad Reshad, Gabriel-Noé Rosticher.

Synopsis : En 2022, un premier volet intitulé « Le monde est tout ce qui est » proposait un point de vue multiple sur notre rapport dichotomique au vivant. Les artistes conviés inscrivaient leurs œuvres dans une perspective organique, terrestre et culturelle jusqu’à la restitution numérique et technologique de l’idée de nature. L’exposition in fine intégrait en filigrane la dimension cosmogonique. Cette dimension est le sujet du second volet.

 


Note 

* Titre issu d’une citation de l’artiste Bas Jan Ader « Je voudrais faire une oeuvre où j’irais dans les Alpes et parlerais à la montagne. La montagne me dirait des choses qui sont toujours et nécessairement vraies, et je lui répondrais des choses qui sont parfois et accidentellement vraies. » 

 


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400 Paires de bottes (Made for Walking), 2020 © Hélène Baillot & Raphaël Botiveau
400 Paires de bottes (Made for Walking), 2020 © Hélène Baillot & Raphaël Botiveau

Hélène Baillot & Raphaël Botiveau

400 Paires de bottes (Made for Walking)

2020 - 17'00" - Couleur

Quelque part en Italie, dans les montagnes, non loin de la frontière avec la France, une paire de bottes Decathlon premier prix est chaussée par un homme venu d’Afrique de l’Ouest. Ces chaussures aux pieds, il se lancera dans la traversée nocturne de la frontière, à Montgenèvre, la plus ancienne des stations de sports d’hiver de France. Achetées à Turin par des Italiens solidaires de la cause des migrants, ces bottes auront été portées avant lui par des centaines d’autres hommes à la peau noire. Ramenées en Italie par des Français solidaires, elles seront portées après lui par bien d’autres. Passant de mains en mains, de mains en pieds, et de pieds en mains, la trajectoire circulaire des bottes dévoile un territoire de montagne situé aux confins de la France et de l’Italie, où échanges et liens de solidarité se nouent dans les rigueurs de l’hiver.

I don't know how I can face it, 2022 © Christine Barbe
I don't know how I can face it, 2022 © Christine Barbe

Christine Barbe

I don't know how I can face it

2022 - 01'24" - Couleur

I don’t know how I can face it utilise un visage en gros plan, vu d’en haut, et comme étrangement immergé. Visage violemment contraint, qui s’interroge sur « comment y arriver » dans les trois langues dans lesquelles l’artiste évolue.

Située dans l’ambiguïté entre conscience brutalisée et rêve libérateur, cette représentation a une force hypnotique, qui entraîne le spectateur, effaré par l’intimité, l’introspection, et l’aliénation, dans un état de fascination.

 

I don’t know how I can face it _ I don’t know how I can do it _ Ik weet het niet _ Je ne sais pas comment y arriver _ I don’t know how to deal with it _ I don’t know how to realize that _ Je ne sais pas comment faire _ Ik weet niet of ik er zou aankomen _ I don’t know how what to say _ Je ne sais pas par où commencer _ I don’t know where to put myself _ Idon’t know I have no idea _ Je ne sais pas si je peux le faire _ I don’t know what else _ I don’t know which way to turn _ I don’t know nothing about it _ I don’t know how

Eclipse, 2022 © Janet Biggs
Eclipse, 2022 © Janet Biggs

Janet Biggs

Eclipse

2022 - 06'51" - Couleur

L’œuvre la plus récente de Biggs, Eclipse (2022), est basée sur son voyage de décembre 2021 sur la côte chilienne de l’Antarctique pour voir une rare éclipse solaire totale. Enveloppés dans d’épaisses couches de brouillard, Biggs et ses compagnons de bord sont confrontés à quelque chose de très différent de leurs attentes – un élément de sérendipité qui lui a fourni un récit entièrement nouveau – et résolument différent. Dans Eclipse, Biggs entrelace des images de son voyage – dans lequel tout le but du voyage est renversé par le brouillard dense – avec celles des méthodes de navigation utilisées à travers le temps pour identifier sa place dans le monde et des textes poétiques tirés d’une myriade de sources, y compris ses souvenirs personnels des luttes de sa mère contre le syndrome du coucher du soleil dont elle souffrait dans sa maladie d’Alzheimer ; les récits du peuple Yakoute de Sibérie orientale sur les conditions météorologiques locales, les écrits du lieutenant James Melville Gillis, An Account of the Total Eclipse of the Sun, publié par Smithsonian Contributions to Knowledge, 1859, et des études psychologiques sur des personnes extrêmement isolées. La ligne d’enquête ouverte dans Eclipse est le voyage exigeant, physique et aventureux; le sous-texte est l’introspection, et le sens des différentes manières dont le mot « éclipse » peut fonctionner : lumière bloquée ; identifier obscurci; signification, pouvoir et proéminence privés. – Terrie Sultan

Deep Time Interpretation *(second try), 2019 © Leyla Cárdenas Campos
Deep Time Interpretation *(second try), 2019 © Leyla Cárdenas Campos

Leyla Cárdenas Campos

Deep Time Interpretation *(second try)

2019 - 06'56" - Couleur

La notion de temps profond confirme que c’est dans l’espace que la valeur du temps est stockée. Une tentative de « lire » le temps de la terre dans un paysage fracturé. La boucle commence par les mots : « En présence de l’éternité, les montagnes sont aussi éphémères que les nuages » attribués à Ralph Ingersoll ; mais l’essence de cette citation se trouve dans le Coran, (Sourate 27, Aya 88). Utilisant l’antipode comme métaphore géographique, la caméra « lit » lentement la stratigraphie d’une montagne érodée, faisant le parallèle entre une « construction géologique » et une « construction humaine ». Ce que vous voyez à l’envers est un mur de terre battue trouvé en ruine près de la périphérie de Bogotá. Le deuxième texte au fur et à mesure que nous parcourons le terrain : « ce monde avec tous ses détails a été élaboré et anéanti, et sera élaboré et anéanti : infiniment », vient de Borges citant Hume.

Galb’Echaouf, 2021 © Abdessamad El Montassir / ADAGP
Galb’Echaouf, 2021 © Abdessamad El Montassir / ADAGP

Abdessamad El Montassir

Galb’Echaouf

2021 - 18'43" - Couleur

En enquêtant sur un événement qui a profondément changé le paysage du Sahara, Abdessamad El Montassir est confronté au silence des
générations précédentes qui restent hantées par une histoire qu’elles ne parviennent pas à raconter.
Avec Galb’Echaouf, El Montassir porte alors notre attention sur les paysages, les plantes et les poésies, à la recherche de réponses ou
d’éléments qui pourraient participer à la reconstruction de cette amnésie et à la transmission des récits.

Embrace, 2004 © Lamia Joreige
Embrace, 2004 © Lamia Joreige

Lamia Joreige

Embrace

2004 - 04'30" - Couleur

La vidéo Embrace, qui fait partie de L’autre et la temps (exposition et livre), est un plan unique d’un couple dans un paysage urbain. À mesure que la caméra se rapproche, la prise de vue devient de plus en plus abstraite au lieu de fournir des « indications » supplémentaires. L’idée d’ Étreinte repose sur l’ambiguïté et la violence projetées en tout acte, à cet instant singulier où le réel et le non-réel sont indiscernables.

El Chinero un cerro fantasma, 2022 © Bani Khoshnoudi / Pensée Sauvage Films 2
El Chinero un cerro fantasma, 2022 © Bani Khoshnoudi / Pensée Sauvage Films 2

Bani Khoshnoudi

El Chinero, un cerro fantasma

2023 - 11'00" - Noir et Blanc

El Chinero se situe dans le désert de la Basse-Californie au Mexique. Malgré son nom, il n’y a aucune trace du drame qui y eut lieu en 1916. Des centaines de migrants chinois sont morts en fuyant la violence du pays. Comment combler le vide avec des images, construire une archive là où il n’en existe pas ?

The Stream XII-II, 2022 © Hiroya Sakurai
The Stream XII-II, 2022 © Hiroya Sakurai

Hiroya Sakurai

The Stream XII-II

2022 - 05'00" - Couleur

Les êtres humains agissent sur la nature pour maintenir leur vie.
Leurs activités génèrent plusieurs flux et transforment les paysages.
Je me concentre sur la beauté de la transformation créée par la relation entre les activités humaines et la nature, et je veux exprimer cette beauté comme une sorte de ballet visuel.

The Fourfold, 2020 © Alisi Telengut
The Fourfold, 2020 © Alisi Telengut

Alisi Telengut

The Fourfold

2020 - 07'14" - Couleur

Basé sur les anciennes croyances animistes et les rituels chamaniques en Mongolie et en Sibérie, voici une exploration de la vision du monde et de la sagesse indigènes. Dans le contexte de la crise existentielle moderne et du changement environnemental rapide induit par l’homme, il est nécessaire de récupérer les idées d’animisme pour la santé planétaire et les matérialités non humaines.

Degree—Light Performance for Heidelberg, 1981 © Keiji Uematsu
Degree—Light Performance for Heidelberg, 1981 © Keiji Uematsu

Keiji Uematsu

Performance for Heidelberg

1981 - 3'51 - Couleur

Une performance se balançant autour d’une ampoule a été capturée sur une photographie de diapositive qui a ensuite été projetée en séquence.

Space Walk, 1972 © Les Levine
Space Walk, 1972 © Les Levine

Les Levine

Space Walk

1972 - 30'00" - Color

L’artiste se promène dans l’espace qu’il habite avec une caméra sur un chariot en essayant de s’approcher le plus possible des objets de l’espace sans heurter quoi que ce soit qui puisse se trouver sur son chemin. L’audio est une description par l’artiste de son expérience dans l’espace.