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Hôtel West End 2023

"Je vous aime", 2023 © Simon Pastoors

Hôtel West End 2023

2023

31 Promenade des Anglais, 06000 Nice

Comme en 2021 et 2022, l’hôtel West End accueillera le Prix OVNi Sud Emergence visant à récompenser les artistes émergents de la région PACA.

Cette programmation constitue une occasion unique de découvrir les futurs artistes phares de l’art vidéo et de l’art contemporain dans une atmosphère créative et dynamique. 

 

Cette exposition est ainsi témoin de l’art vidéo d’une nouvelle génération qui révèle une esthétique commune, bien ancrée dans son territoire.

 

 

Accès libre et gratuit. 
Lauréat 2023, Vue d'exposition de Demande à la poussière, 2023 © Melisa Yagmur Saydi / Festival OVNi
Lauréat 2023, Vue d'exposition de Demande à la poussière, 2023 © Melisa Yagmur Saydi / Festival OVNi

PRIX SUD EMERGENCE 2023

Lauréats 2023 :

 

Résidence de création à l’hôtel WindsoR de 4 semaines entre le 2 janvier et le 28 février 2024 ou 2025, dotée de 2000 euros.

Restitution lors d’une prochaine édition du festival. Avec le soutien de FixCity.

 

1er Prix : Melisa Yagmur Saydi 

Demande à la poussière, 2023

 

Coup de cœur du Jury : Arnaud Biais

Promenade autour de ma tête, 2023

 

Artistes sélectionnés : 

 
Arnaud BIAIS
Louis DAVID
Dazzled Project
Roméo DINI
Juliette GADENNE
Abderrahim « Rouji » KEBBAB
Dosoung KIM
Lou LE FORBAN
Guilherme MARQUES
Simon PASTOORS
Jeanne ROCHER
Sébastien SCHNYDER
Melisa YAGMUR SAYDI

 

Membres du jury :

 

Présidente de JURY : Marta Gili, curatrice indépendante
Stephanie Airaud, directrice du Mac de Marseille
Anne-Sophie Dinant, curatrice indépendante   
Marc Donnadieu, curateur indépendant
Muriel Enjalran, directrice Frac Sud – Cité de l’art contemporain
Raphaëlle Stopin, directrice du centre photographique de Rouen
Matthieu Vabre, co-directeur et directeur artistique de Biennales Chroniques Marseille

 


 

L’hôtel West End, hôtel prestigieux de la Promenade des anglais accueille cette année à nouveau le Prix OVNi Sud Emergence une sélection d’artistes de moins de 39 ans, résidant en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

 

L’objectif : promouvoir et valoriser les artistes émergents de la région en offrant des rencontres avec des professionnels, des artistes locaux, nationaux et internationaux.

 

Le Prix : soutenu par un mécène à hauteur de 2000 euros, accompagné une résidence à l’Hôtel WindsoR et d’une restitution.

 


 
 
Demande à la poussière, 2023 © Arnaud Biais
Demande à la poussière, 2023 © Arnaud Biais

Arnaud Biais

Demande à la poussière

2023 - Couleur

Artistes : Arnaud Biais en collaboration avec Luc Bertrand

 

A quoi ressembleront les ruines des trains fantômes ?

Nus, désossés, isolés ici les seuls liens sont à tirer par les cheveux.

Reste augmenté, mouvement de fin de course, objet transitionnel, comme bloqué entre ce qui à produit et ce qui sera produit.

Une sorte de bibliothèque vandalisée penchant légèrement vers des cinématiques d’horreur où les ombres sont aussi présentes que les objets eux-mêmes.

Ici encore une forme d’adolescence, pas tout à fait indépendante, cherchant à s’exprimer avec son propre langage et dont le but premier est récréatif sans fonction défini(tiv)e, aspirant finalement à des états contemplatifs.

 

Vit et travaille à Nice.

Diplômé Villa Arson.

Résident à la Station (Nice)

110kHz, 2023 © Louis David
110kHz, 2023 © Louis David

Louis David

110kHz

2023 - 10'43" - Couleur

110kHz fait référence au numéro de la maison dans laquelle l’artiste a grandi ainsi qu’au seuil de fréquence maximale émise lors du feeding buzz des chauves-souris : séquence de signaux très rapprochés permettant d’attraper une proie. La genèse du projet est de reproduire virtuellement des espaces dont il se souvient à partir d’images mentales et de souvenirs exclusivement, le désir étant de réinterpréter les matériaux que sont la mémoire et la nostalgie. Ces matières faites de souvenirs, de rêves, de projections mais aussi de dénis deviennent alors territoires, des territoires d’exploration sans début ni fin, à motif itératif, obsessionnel. S’ils sont initiés par des éléments personnels et intimes, leur mise en oeuvre, inspirée des modèles de génération d’image par débruitement, vise à les rapprocher d’une appréhension collective de la mémoire et de la nostalgie.

“ C’est la leçon des chauves-souris : pour voir le visage de ce qui te fait souffrir, tu dois faire de ta douleur un collier qui enchaîne des perles de silence aux perles de tes cris. Si le cri est perpétuel, plus rien n’est visible. ”

– Wajdi Mouawad, Anima (2012)

Dazzled Project, 2023 © Dazzled Collective
Dazzled Project, 2023 © Dazzled Collective

Dazzled Collective

Dazzled Project

2023 - 00'23" - Couleur

Dazzled est une installation collective réalisée par Hélène Bellenger, Margot Millet Valia Russo. Cette installation questionne la manière dont les réseaux sociaux et les nouvelles technologies modifient notre rapport au visage, à l’autoportrait et la représentation de soi en ligne.

Un coin d'air frais, 2021 © Roméo Dini / ADAGP
Un coin d'air frais, 2021 © Roméo Dini / ADAGP

Roméo Dini

Un coin d'air frais

2023 - 02'18" - Couleur

Dans cette installation immersive Roméo Dini s’approprie des images dénaturées et impersonnelles de ciels, trouvées sur internet. Il les assemble pour en
faire un espace évoquant la mélancolie d’un potentiel extérieur paisible.
Entre insomnie et onirisme, ce dispositif nous plonge dans un espace aux frontières de l’imaginaire et de la réalité.
Des vidéos YouTube de «timelaps» de ciels sont projetées au travers des hélices des ventilateurs via Les vidéo-projecteurs qui y sont fixés.
Les ventilateurs produisent de l’air qui s’associe aux images des nuages, ils effectuent également des mouvements rotatifs projetant ainsi les vidéos dans tout l’espace.
Le son du vent remplit la pièce, à l’instar d’un bruit blanc, les hélices des ventilateurs, elles, par leur vitesse découpent les différentes couleurs de la vidéo projection, la ramenant à son statut numérique créant ainsi une sorte d’arc en ciel RVB.
La lumière, le mouvement et la cacophonie tentent de donner une lecture vivante du non-vivant.
Cette installation joue avec différents degrés d’iconicités, plongeant le regardeur dans un univers de veille, hors du temps.
Elle propose une forme de poésie à la fois absurde et tendre. Entre image et mouvement.
Comme si l’on avait essayé, en vain, avec des éléments à portée de main, de créer une machine à fabriquer le ciel.

 

Né en 1998 à Marseille, Roméo Dini vit et travaille entre Paris et Marseille. Diplômé en 2021 de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris.
Dans ses propositions plastiques, il aborde des univers incluant de nouveaux espaces dans nos réalités, tels que les jeux vidéo et les réseaux sociaux. Au travers d’esthétique et d’images propres aux cultures geeks, alternatives ou populaires qui construisent internet, son travail envisage les espaces virtuels et les éléments qui le composent de manière poétique. Il tente de donner forme aux sentiments que l’on peut ressentir vis-à-vis de ces lieux impalpables. Souvent empreint de décalage ou d’humour mais aussi et surtout de mélancolie, il s’intéresse particulièrement à la disparition et à l’archivage des images et des espaces qui ont construit le début d’internet, tentant de rendre compte de cultures et de codes souvent négligés.

Je sors les mots en décalé, 2022 © Juliette Gadenne
Je sors les mots en décalé, 2022 © Juliette Gadenne

Juliette Gadenne

Je sors les mots en décalé

2022 - 24'28" - Couleur

Juliette Gadenne a suivi un parcours aux Beaux-arts de Tourcoing (ESA Npdc) dont sa seconde année aux Beaux-Arts d’Athènes (ASFA), puis elle obtient son diplôme national d’arts (DNA). Durant ces 3 années elle pratique l’installation vidéo, sonore et photographique. La plupart de ses travaux sont axés sur l’intime et la mémoire. Elle entre ensuite en Master de création et réalisation documentaire au CREADOC à Angoulême. Lors de ce master elle se penche sur les sujets du consentement et entame un projet autobiographique. Son film de fin d’études « Je sors les mots en décalé » à été sélectionné au festival « La première fois » en Mars 2023 et il a été projeté plusieurs fois au Vidéodrome2 à Marseille.
Elle est à présent installée à Marseille et écrit son prochain film.

 

À partir de journaux intimes et de vidéos de ses 5 dernières années, Juliette retrace certains moments marquants de sa vie. Nous dérivons avec elle à travers des fragments de sensations, de souvenirs, de pensées et d’images mentales. C’est un passage de la pénombre à la lumière, un désir d’envol.

 
Ikósion, 2022 ©
Ikósion, 2022 © "Rouji" Abderrahim Kebbab

"Rouji" Abderrahim Kebbab

Ikósion

2022 - Couleur

Ville utopique, ville vernaculaire. Ikósion est une ville à la géométrie poétique et aux lignes imparfaites en dialogue constant avec la mer.
L’architecture d’Ikósion se veut minimale. Des blocs de maçonnerie qui se dénudent de toute céramique et menuiserie pour ne garder que l’essentiel.
Des objets perdus, objets voyageurs, traversent la ville… mais aussi des voix et mélodies qui permettent de créer le dialogue entre cette Casbah déconstruite et une méditerranée fantasmée et nostalgique.

Gangha 2-ro, Gangha-myeon, Yangpyeong-gun, Gyeonggi-do, Republic of Korea, 2023 ©  Dosoung Kim
Gangha 2-ro, Gangha-myeon, Yangpyeong-gun, Gyeonggi-do, Republic of Korea, 2023 © Dosoung Kim

Dosoung Kim

Gangha 2-ro, Gangha-myeon, Yangpyeong-gun, Gyeonggi-do, Republic of Korea

2022 - 78'31" - Couleur

La vidéo montre un appel vidéo passé entre ma mère et moi. Ma mère me fait visiter la maison familiale en FaceTime. La video commence à l’extérieur : potager, jardin, rez de chausse puis à l’intérieur : salon, cuisine, salle de bain. La visite se poursuit dans les chambres, des endroits intimes. Contrairement à mes attentes, on retrouve nombreuses de mes traces alors que je n’ai jamais vécu dans cette maison. La video questionne questionne la distance, la frontière, l’absence et la présence. Il s’agit plus précisément d’un travail méthodologique pour dépasser les obstacles physiques ou situationnels.

Tohu va bohu, 2022 © Lou Le Forban
Tohu va bohu, 2022 © Lou Le Forban

Lou Le Forban

Tohu va bohu

2022 - 12'56" - Couleur

Fin août, un village des Alpes-de-Haute-Provence est frappé par une épidémie de peste dansante qui vient plonger humains et animaux dans la transe.

 

Lou Le Forban est née à Marseille, elle est diplômée des Beaux arts de Paris et du Fresnoy. Son travail s’articule autour des champs de la vidéo, de la performance et du dessin. Elle compose le cadre de ses films comme des peintures, dans une esthétique du collage propice à la rencontre de différents imaginaires, allant du fait divers historique au récit vernaculaire. Dans ses œuvres, la dimension ludique et merveilleuse est liée à un comique souvent onirique, parfois inquiétant. Le corps y est présent dans sa capacité à suggérer un langage mouvant.

Birutas, Mistral, 2021 © Guilherme Marques
Birutas, Mistral, 2021 © Guilherme Marques

Guilherme Marques

Birutas, Mistral

2021 - 06'30" - Couleur

La légende du Mistral, le maître du vent, est bien connue pour son pouvoir de rendre fou, particulièrement en Provence. Ce souffle puissant du nord-ouest, décrit comme « le frère le plus libre de la liberté » par Nietzsche, est devenu une véritable obsession et source d’inspiration.

 

« Birutas, Mistral » présente une installation avec des sculptures, espèces de manche à air qui matérialisent la présence invisible du vent, leur donnant ainsi une forme, un visage, une voix et un mouvement.Les images de cette installation qui annonce l’arrivée du Mistral, sont accompagnées d’un son tout aussi captivant et envoûtant. Cette mélodie hypnotique est composée par le vent qui souffle et murmure à travers les voiles des bateaux.

"Je vous aime", 2023 © Simon Pastoors

Simon Pastoors

"Je vous aime"

2023 - 04'10" - Couleur

Il n’est pas rare d’allumer la télévision lorsque l’on rentre dans une chambre d’hôtel. L’objet apporte une intimité, un chez-soi. On tombe sur une chaîne d’info ou sur un bulletin météo.

À mi-chemin entre le plateau de télévision et le décor d’un jeu de rôle enfantin, le dispositif de captation vidéo proposé par l’artiste emmène les spectateurices à faire l’expérience et incarner le discours d’une icône populaire, Catherine Laborde, miss météo sur TF1.
Symbole d’une époque, la lecture de son discours transporte dans un temps où l’écran de télévision constituait l’objet central et unificateur du foyer.

Dans cet espace transitoire qu’est la chambre d’hôtel, déjà par nature mis en scène, il s’agit de faire l’emprunt d’une identité nouvelle.
La chambre devient le paysage paradisiaque au sein duquel les spectateurices sont plongé·es et le décor d’une télévision à l’intérieur de laquelle iels sont les acteurices.

 

Simon Pastoors est diplômé en 2022 de l’École Supérieure d’Art de Clermont-Ferrand. À travers l’installation, l’édition et l’image numérique, son travail joue d’articulations et de mises en relation d’imageries populaires. Photographies vernaculaires, archives télévisuelles, souvenirs d’enfance, imageries d’espaces bien-être . Il s’inscrit au sein d’une culture rurale et prolétaire dans laquelle il a grandi, et discute des failles et des zones de paradoxes inhérentes à la construction des masculinités, à la fabrication d’un corps blanc viril et aux onirismes adolescents. Il interroge la dimension factice et la force des iconographies qui nous bercent.

Lifer Heritage (SecondLife), 2022 © Jeanne Rocher
Lifer Heritage (SecondLife), 2022 © Jeanne Rocher

Jeanne Rocher

Lifer Heritage (SecondLife)

2022 - 26'40" - Couleur

Lifer Heritage est un ensemble de deux chaines qui reprennent les codes d’un programme télévisé. En jouant avec la télécommande, vous allez découvrir  la vie quotidienne et complexe de certain.es habitant.es de Second Life (SL), vieux métavers qui a connu son apogée en 2007. La première chaine, LiferTV, est une chaine documentaire. C’est une ballade d’instrospection et de sociabilisation dans le monde actuel de Second Life. Un avatar, à la premiere personne, rencontre des personnages qui au fil du temps font rendre compte des ruines de SL, de l’environnement et de l’économie régie par un système capitalisme bien similaire au monde réel. 

La seconde chaine, Lifer18+, est aussi sous forme de machimina de Second Life. C’est une chaine de nuit, autogérée par un groupe d’escorts (danseuses et travailleureuses du sexe). Sur cette chaine, les escorts sont présentes à l’écran et s’adressent en même temps aux spectateur.ices. Elles gèrent un journal indépendant qui relatent des images, informations concernant les manifestations et contestations sociales qui ont été organisées dans Second Life.

 

Ainsi, les différent.es acteur.ices de Lifer Heritage témoignent l’histoire d’une communauté virtuelle qui se soude afin de défendre leurs libertés d’utilisateur.ices et conserver leurs souvenirs.

 

Bon programme!

 

 
Vitrine, 2023 © Sébastien Schnyder
Vitrine, 2023 © Sébastien Schnyder

Sébastien Schnyder

Vitrine

2023 - 07'23" - Couleur

Le Bon Marché à Paris, créé en 1838 naît à quelques années près des serres botaniques conçues entre 1834 et 1836. Elles remplacent les anciennes serres érigées au même endroit, et marquent les débuts de l’architecture métallique française. De grandes structures faites de verres et d’aciers, constituent les lieux de divertissements liés à ce qui se nomme alors le progrès. C’est dans une analyse de ces deux conditions du progrès de l’époque que vient prendre le départ de cette vidéo, où lors d’une nuit, se rencontrent deux lieux, lié par leur histoire, part la manière que l’on a à placer comme des collectionneurs des éléments sous cloche, dans des vitrines. Ces lieux, se développent en parallèle, bercé d’un lent son, ou l’étrangeté du nocturne nourrit une forme onirique, hors du temps. C’est la latence de ces espaces de contemplation contemporaine, ces espaces spécialisés, qui ont des fonctions et horaires définit, où lors du temps court de la vidéo, nous pouvons voir ces espaces vides en attente. Les plantes, sont à l’instar des objet vendu dans les magasins, la première forme de globalisation, les premières graines de plante venues de l’autre bout du monde. Les semences étaient ramenées parles colon, puis, après le végétal, vinrent les objets. Leurs relations sont ainsi similaires, de par leurs structures de conservation, dans ces grandes architectures d’acier et de verre, que dans leurs sources historique liée à la marchandisation pour une forme de divertissement, et ainsi économique.

 

Né en 1990 à Genève, Schnyder Sébastien est formé à la photographie au CEPV de Vevey dans un premier temps, il se dirige ensuite vers le design céramique, pendant quatre années à l’école des arts appliquées de Genève, puis continuera en art visuel où il sera diplômé de l’école nationale supérieur d’art la Villa Arson à Nice en 2023. Son travail a été exposé dans divers lieux tels qu’au Kunst(Zeug)Haus Rapperswil-Jona (2017), au 11e prix de la jeune création de Saint-Remy( 2021), a l’EAC les Halles, au KunstMuseum de Thun (2021), Au Musée d’Art et d’Histoire de Neuchâte et au Centre d’Art Contemporain de Genève (2022).

Au metro, 2023 © Melisa Yagmur Saydi
Au metro, 2023 © Melisa Yagmur Saydi

Melisa Yagmur Saydi

Promenade autour de ma tête

2023 - 09'04" - Couleur

Incapable de se réveiller complètement après une sieste, Cankus décide de faire un tour pour se ressaisir. Pourtant iel continue à osciller entre le rêve et la réalité en se baladant dans la ville. Le film décrit un espace mental spécifique et l’expérience urbaine en Turquie. Il décrit un bruit mental constant causé par l’atmosphère politique inquiétante, l’instabilité et l’autoritarisme. Il aborde l’omniprésence de la propagande, l’influence des médias, l’urbanisation déstructive et inégale à Istanbul, le sentiment d’isolation et aussi cet échappatoire qui est nos rêveries.

 

Melagro est née à Istanbul en 1998. Elle est arrivée en France en 2017. Après avoir fait une double licence en cinéma et anthropologie à l’Université Lyon 2 et à l’Université du Chili, elle a reçu son DNSEP des Beaux-Arts de Marseille en 2023. Elle habite actuellement entre Marseille et Istanbul et travaille sur ses projets audiovisuels.